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Mon parcours professionnel jusqu’à la vie de freelance

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Dans cet article, j’aimerais vous raconter mon parcours professionnel, celui qui a mené à mon activité d’aujourd’hui et à ma vie d’indépendante. J’ai plusieurs casquettes mais je résume mon métier souvent par : webmaster freelance alors que je suis également webdesigner, gérante d’une boutique en ligne, cheffe d’entreprise etc. On me pose souvent la question de mon parcours sur Instagram alors maintenant je pourrai vous renvoyer à cet article 😉

Mes études

Depuis que je suis entrée au collège, j’ai été passionnée par le monde de l’informatique et notamment par les premiers ordinateurs puis par les débuts d’internet. J’ai rapidement su que je voudrais en faire mon métier. Après un BAC scientifique, j’ai poursuivi naturellement par un DUT informatique, c’est là que j’ai appris les bases de la programmation informatique. Honnêtement au départ j’ai pris peur par cette formation, je ne m’attendais pas à quelque chose d’aussi logique et mathématique. J’aspirais à la base à quelque chose de plus créatif, par exemple la réalisation de design pour les sites.

Finalement je suis vraiment contente d’être passée par cette case, aujourd’hui cela me permet de pouvoir gérer la création de site internet de a à z, que ce soit : la création du design, l’intégration, la programmation, les bases de données et la mise en ligne, je peux tout gérer sans intermédiaire et c’est un réel atout.

Ensuite j’ai poursuivi par une licence et un master en multimédia. J’ai beaucoup aimé cette formation car elle était plus variée et m’a permis de développer mes compétences dans divers domaines comme la communication, le web-marketing, le design, l’ergonomie, les technologies web, le développement mobile, la gestion de projet etc.

Mes stages

Au cours de ma formation, j’ai eu l’occasion de faire 3 stages en entreprise. L’avantage de l’informatique, c’est qu’on peut trouver dans toutes les entreprises avec des domaines très variés.

En DUT, j’ai eu l’occasion de faire un stage de 10 semaines dans une entreprise de compléments alimentaires bio. La mission était de programmer un logiciel de gestion des commandes avec un module d’impression des factures. C’était très technique et sans aucune notion de design. Cela ne m’a pas vraiment plu et j’ai trouvé le temps vraiment long. J’étais un bureau à côté de mon tuteur dans un silence pesant, j’avais la boule au ventre en y allant le matin… Mais avec du recul, je dois reconnaître que ça m’a fait énormément progresser en programmation.

En licence, j’ai fait un stage de 2 mois dans une startup de développement de solutions logicielles innovantes. J’avais pour mission de refaire leur site internet ainsi que des flyers et des cartes de visites. J’ai bien aimé ce stage car il se rapprochait de ce que je voulais faire plus tard. Par contre j’ai détesté l’ambiance froide, la pression mise alors que j’avais 3 semaines d’avance sur mon planning… J’arrivais à l’heure mais je partais aussi l’heure et ça ne leur plaisait pas. Il fallait se faire bien voir et faire des heures supplémentaires gratuitement. J’ai réalisé à ce moment là que les entreprises informatiques étaient majoritairement composées d’homme, que l’ambiance ne me conviendrait pas, que j’aurais du mal à y trouver ma place et à m’y sentir bien…

En master 2 : j’ai décroché mon stage dans une entreprise qui proposait un logiciel de création et de gestion de site internet pour les mairies et office du tourisme à Grenoble. Ce stage était pour moi très complet, autant au niveau design pour embellir et améliorer l’ergonomie du backoffice du logiciel qu’au niveau de la technique mais aussi de la gestion de projet. J’ai appris plein de choses. J’ai poursuivi ensuite ce stage par un CDD pendant l’été. Pour autant, j’avais quand même du mal avec les horaires et le temps de travail sur place 😉

Mes premières expériences professionnelles

Les entretiens

Dès septembre 2013, j’ai commencé à chercher mon premier emploi et à passer des entretiens dans des agences web. Je n’aimais pas vraiment les questions qu’on me posait, par exemple :
– Es-tu prête à ne pas compter tes heures et à rester tard par exemple les vendredis soir ?
– Continues-tu à te documenter et à tes perfectionner sur les nouvelles technologies sur ton temps libre ?

Pour moi cela sonnait comme : on va t’exploiter et te payer seulement les 35h de ton contrat. Personnellement je suis réglo, très ponctuelle et sérieuse mais je ne supporte pas qu’on me prenne pour une c****. En plus je trouve que c’est très malaisant et si c’est pour se sentir mal sur son lieu de travail… Je passais mon tour.

Mon premier CDI (catastrophe)

En décembre 2013, j’ai décroché mon premier CDI dans une récente boite de communication et de web. J’étais super contente même si j’avais 30 minutes de transports en commun. Au bout d’une semaine j’ai vite déchanté car j’ai compris dans quoi je m’étais embarquée. Il s’agissait en fait d’un patron d’une entreprise d’installation de matériels informatiques (avec pas mal d’argent) qui était en train de créer une nouvelle entreprise dans le but de proposer un nouveau Booking ou Hotel.com. Il m’avait embauchée seule à la technique et il avait embauché 4 commerciaux pour démarcher les hôtels. Il me laissait un mois pour créer toute une plateforme de ce genre alors que j’étais développeuse juniore et qu’il faut objectivement au moins un an à minimum deux personnes plutôt confirmées. Il avait clairement vendu du rêve aux commerciaux qui se voyaient déjà aller tester gratuitement les plus beaux hôtels du monde (c’était d’un ridicule…).

J’ai expliqué au chef de projet (commercial) et au patron que ce n’était techniquement pas faisable pour moi et dans le temps imparti. On m’a alors proposé d’embaucher un autre développeur et de nous laisser 3 mois… J’étais septique mais bon pourquoi pas. Le lundi suivant, on me présente le nouveau développeur qui était en fait un des installateurs d’ordinateurs de l’entreprise du patron et qui s’y connaissait apparemment… En réalité, le monsieur de 50 ans aimait bien internet mais il n’avait aucune compétence. Au bout de deux semaines, je suis partie…

Mes premiers pas avec le travail à la maison

Entre mes stages, mes entretiens et cette première expérience… Je commençais à être dégoutée par le travail en entreprise. Par chance et grâce à une connaissance, j’ai ensuite décroché un CDD à distance dans une entreprise parisienne pour réaliser leur site e-commerce. J’ai eu énormément de chance d’être embauchée pour télétravailler alors qu’à l’époque ce n’était pas aussi démocratisé et facile d’accès qu’aujourd’hui. La mission a duré environ un an et j’ai vraiment aimé cette expérience. À partir ce moment-là, j’ai réellement su que je voulais vraiment travailler depuis mon domicile et rien d’autre.

Lancement de mon auto-entreprise

En parallèle, je continuais à alimenter et à améliorer mon blog beauté. Etant webdesigner, j’avais un blog qui, sans me lancer des fleurs, se démarquer des autres car je savais coder. Un jour, une blogueuse est venue me demander si je ne pouvais pas lui faire son design et c’est grâce à elle que j’ai eu l’idée de me lancer en indépendante. J’ai créé mon auto-entreprise en février 2015 et depuis ce jour, je travaille sur des projets web diverses et variés. Je n’ai jamais eu besoin de démarcher grâce au bouche à oreille et à la puissance des réseaux sociaux. Vous pouvez me retrouver pour cette partie sur mon blog pro : Etre blogueuse.

Création de ma boutique

Fin 2017, la tendance des blogs a commencé s’essouffler et il faut avouer que j’avais un peu plus d’espace dans mon planning. En même temps, j’ai toujours eu envie de créer une boutique en ligne, j’ai pensé que c’était le bon moment pour me diversifier un peu. Avec l’arrivée de ma fille, j’avais la tête en plein dans les souvenirs de naissance, les fêtes de famille… J’ai regroupé toutes mes passions et compétences et en mai 2018 cela a donné Maman Comète Shop.

Grâce à ma communauté Instagram déjà constituée grâce au blog, la boutique a rapidement pris son envol pour mon plus grand bonheur. Je prends énormément de plaisirs à créer vos souvenirs et à en imaginer de nouveau. J’aime confectionner vos commandes avec amour et vos retours positifs sont pour moi la meilleure récompense. Cette boutique reprendre aujourd’hui environ 50% de mon activité de freelance., elle complète parfaitement la partie projet web.

Aujourd’hui…

Je suis toujours aussi contente de pouvoir vivre de mon entreprise, de n’avoir aucun patron, aucune contrainte horaire. Etre freelance, cela impose une certaine rigueur et une grande organisation mais tout cela me convient parfaitement. J’aime travaille depuis chez moi et n’avoir aucun temps de trajet.

Bien sur il y a des inconvénients : pas de collègue, pas de congés payés etc. Mais comme dans tous domaines, cela n’est jamais parfait, il faut juste trouver ce qui nous convient le mieux et pour moi, pouvoir vivre de sa passion, c’est une énorme chance que je souhaite à tous.

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